Aujourd'hui sort en salle un film à ne pas manquer, à savoir le dernier film de Sébastien Lifshitz : Plein Sud, Avec Yannick Rénier (Sam), Nicole Garcia (la mère), Léa Seydoux (Léa), Théo Frilet (Mathieu).
Pour les cinéphiles, Sébastien Lifshitz c'est aussi le réalisateur d'un film culte pour nous tous qui aimons les garçons: Presque Rien, avec Stéphane Rideau et Jérémie Elkaïm.
Synopsis : C'est l'été, Sam 27 ans file tout droit
vers le sud au volant de sa Ford. Avec lui, un frère et une soeur rencontrés au
hasard de la route: Mathieu et Léa. Léa est belle, pulpeuse et archiféminine.
Elle aime beaucoup les hommes, Mathieu aussi (hum, intéressant !). Partis pour un long voyage, loin
des autoroutes, en direction de l'Espagne, ils vont apprendre à se connaître,
s'affronter, s'aimer. Mais Sam a un secret, une ancienne blessure qui l'isole
chaque jour un peu plus. Séparé de sa mère depuis l'enfance, ce voyage n'a qu'un
seul but : la retrouver.
Dans Plein
sud, Sébastien Lifshitz
ressasse des thèmes qui lui sont chers, comme l'envahissement du passé dans le
présent, ou la destruction d'une famille. Le réalisateur voulait, dit-il, "[s']approcher de
personnages plus normatifs, même si leur insolence et leur violence leur donnent
aussi une singularité. Pour [lui], tout revient toujours à la question du pardon
et de la libération de soi. Seulement [s]on héros est un personnage morbide et
violent, incapable d'aller de l'avant, vers l'oubli et le pardon."
Pour constituer le groupe de jeunes, que l'on
suit tout le long du film, Sébastien Lifshitz a
voulu que chaque comédien, chaque corps soit l'incarnation directe de ce qu'il
devait caractériser par certains traits fondamentaux : "Yannick Renier est
quelqu'un de charismatique, son physique avait ce mélange de beauté et de
brutalité idéale pour le personnage. Léa Seydoux a aussi
ce côté nerveux et sec, ce physique de Lolita que nous avons accentué par les
vêtements et son jeu. Théo Frilet, avec
son côté " petit prince ", sa gueule d'ange, incarnait immédiatement la part
romantique de son personnage. Pierre Perrier,
c'est le garçon terrien, charpenté, le surfeur. Ils sont tous une sorte de
cliché de la jeunesse d'aujourd'hui. Mais petit à petit, il se dégage de ces "
figures " quelque chose de plus profond. Dans mon précédent film " Wild Side ",
c'était le même mouvement. Je partais de trois archétypes de la marginalité -
une pute transsexuelle, un clandestin russe et un zonard beur - pour
progressivement faire apparaître chaque individualité. Trois portraits
déconnectés de tout référent social."
Alors tenté ?? Pas encore .... regardez la bande-annonce ci-dessous :
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