Grégory travaille dans une librairie, il a vingt deux ans, grand et mince avec des cheveux blonds coupés courts, c'est un garçon affable et souriant, soigné, cultivé comme il convient a quelqu'un qui, quatre jours par semaine renseigne les gens sur les prix littéraires, ou les ouvrages les plus récents de leurs auteurs favoris.

Il habite un modeste appartement de deux pièces dans un immeuble ancien, quatre locataires seulement, le loyer n'est pas très élevé, il est a la mesure du confort, mais ce qui l'a déterminé dans le choix de son logement c'est sa situation au fond d'une cour sombre et discrète et surtout les nombreux placards et cagibis qui pour d'autres seraient autant de place perdue mais qui pour lui sont devenus au fil des mois le repaire de tous ses rêves.

Ce jour la il est rentré comme a son habitude vers dix neuf heures trente, il a ouvert sa boite a lettres, et aussitôt son cœur a fait un bond dans sa poitrine, au dessus des publicités il y avait le petit carton de la poste l'informant qu'un paquet n'avait pu lui être distribué et qu'il disposait de quinze jours pour le retirer a l'agence postale de son quartier, cette fois il aurait tout.

C'est qu'il en avait eu, de ces avis de passage du facteur depuis six mois, un ou deux par semaine, il profitait généralement de son jeudi, jour ou il était de repos pour aller retirer ses colis, mais ce jour la sa jubilation était telle qu'il voulait y aller dés le lendemain matin, il téléphonerait pour invoquer une visite chez le médecin ou chez le dentiste pour justifier un retard de trente minutes, laps de temps qui lui était suffisant pour retirer l'objet, le déposer chez lui et rejoindre son travail.

Toute sa soirée fut marquée par son impatience, il dîna rapidement, essaya en vain de se concentrer sur un bouquin, n'eut pas plus de chance avec la télé, il ne trouvait rien qui puisse retenir son attention, ni lui faire oublier les heures qui le séparaient de l'ouverture du bureau de poste.

Il se résolut a feuilleter pour la énième fois les innombrables catalogues de vente qu'il avait entasser au cours des mois écoulés, il s'attardait sur les pages qu'il avait corné, s'efforçant de visualiser mentalement tout ce qu'il avait acheté, il prit des notes dans un cahier; les comparât avec d'autres notes qu'il avait pris précédemment, cette fois il en était certain il n'avait rien oublié, il ne lui restait qu'a retirer ce dernier paquet demain matin et dés samedi il pourrait se livrer a une ultime répétition avant de passer a l'action.

Il fut tenter de le déballer tout de suite, mais se ravisât et se résolut a attendre le soir, il allait savourer son attente comme une douce anxiété, il déposât son paquet chez lui et se rendit a la librairie ou il fut accueillit par des discours de soulagement de la part de ses patrons et de ses collègues qui l'avaient bien trouvé un peu pâle ces dernières semaines mais qui étaient maintenant rassurés par sa présence, avec les fêtes qui arrivaient on ne voudrait pas qu'il tombe malade.

Cette sollicitude était sincère, tout le monde a son travail l'appréciait, il s'en voulut presque de les avoir trompé, mais il estimât que la réalisation de son projet valait bien ce petit mensonge, toute la journée il s'efforçât d'être occupé, renseignant et commentant au delà de ce qu'on lui demandait si bien qu'a l'heure de la fermeture il fut surpris que la journée lui eu parut si brève, lui qui s'attendait a la trouver si longue, il flânât plus que de coutume avant de rentrer, repoussant ainsi de quelques minutes supplémentaires la découverte de son joyau.

Une fois chez lui, il examinât longuement son paquet de l'extérieur, maintenant qu'il en était si prés, il voulait prolonger l'instant, un peu comme un amant qui s'attarde dans l'escalier de sa maîtresse, puis il découpa soigneusement l'emballage a coups précis de cutter, prenant garde de ne pas griffer la boite de carton rouge qui apparaissait, il contemplât cette boite, la caressât de la main avant d'en soulever le couvercle, a l'intérieur il dut encore retirer un somptueux papier de soie noire avant de les admirer.

Il en avait eu du mal a les trouver, c'est sur Internet qu'il avait finalement eu la solution, un site spécialisé américain, il avait payé d'avance avec sa carte bleue, il avait du attendre presque un mois, un long mois de doutes et d'espérance, mais maintenant il les avait la devant lui, noires, brillantes avec un talon aiguille de dix centimètres, la publicité assurait qu'elles lui arriveraient au dessus du genou même s'il mesurait un mètre quatre vingt, une paire de bottes a talons, pointure quarante deux.

Elles étaient superbes, il ne regrettait ni son attente, ni son argent, il ne se lassait pas de les admirer, d'en apprécier le contact, il en manœuvrât plusieurs fois les fermetures a glissière qui se révélèrent coulisser sans accroc, c'était du bel ouvrage, il se félicitât de son acquisition.

Il pénétrât dans un cagibi éclairé par une ampoule nue qui pendait au plafond, c'était sa caverne aux trésors , sur une étagère étaient alignées six têtes de polystyrène, chacune coiffait d'une perruque différente, blonde, brune, cheveux courts ou cheveux longs, devant chaque tête un carton portait en inscription un prénom féminin, Natacha, Samantha, Jessica, Sandra, Nadia et Victoria, tous ces prénoms avaient en commun qu'ils se terminaient par la lettre A et qu'il s'agissait de prénoms plus ou moins exotiques, en dessous sur des cintres et soigneusement protégées par des housses transparentes des robes, des jupes, des vestes et un imperméable, tandis qu'au sol de grosses boites de cartons recelaient les pulls, les chaussures et pour la dernière sa lingerie, c'est celle qu'il préférait, il l'ouvrit, choisit avec soin une paire de bas et un porte jarretelles et s'en retournât au salon retrouver sa paire de bottes tant attendue.

Il se dévêtit, quand il fut nu il noua le porte jarretelles a sa taille et enfilât les bas sur ses jambes minutieusement rasées, il les déroulât avec soin appréciant le contact soyeux de cette lingerie de luxe, il n'avait jamais lésiné, choisissant toujours le plus beau, il avait en six mois dépensé toute ses économies mais il était assuré de posséder ce qui se faisait de mieux, une fois ses bas accrochés il vérifiât devant le grand miroir qui couvrait tout l'intérieur de la porte du cagibi, qu'ils étaient bien droits et bien tendus sus ses jambes, la vision de son image provoque un début d'érection dont il ne se souciât pas.

C'était maintenant le grand moment, il allait pouvoir enfiler ses bottes, il cherchât quel rituel pourrait convenir a un tel événement mais renonçât pour céder enfin a son impatience, une minute plus tard il était debout devant le miroir, surpris d'être aussi a l'aise dés la première fois, il marchait en se regardant, les talons lui galbaient les jambes et lui faisaient saillir les fesses juste comme il les aimait, il se trouvât un petit cul rebondi et musclé estimant que bien des filles pourraient en être jalouse.

Il était dérangé par la vue de son érection, la chose lui semblait incongrue, il prit un mouchoir en papier et se masturbât rapidement, il se fit éjaculer très vite, deux fois de suite pour être bien certain de n'avoir plus de problèmes, il prit une large bande de pansement adhésif et fixa sa bite ramollie entre ses jambes, ainsi on ne voyait plus que le fin triangle de poils soigneusement épilé sur son bas ventre, l'illusion était parfaite.

Il était rassuré, il retirât les bottes et les bas, dégrafât le porte jarretelles et rangeât le tout avec grand soin, maintenant il attendrait samedi soir pour sa première épreuve.

Les jours qui suivirent, lui parurent mornes et longs, puis le grand jour est arrivé, toute la journée il fut au comble de l'excitation, a partir de la fin de l'après midi il ne quitter la montre des yeux, comme s'il espérait affoler les aiguilles sous l'acuité de son regard.

Vers dix huit heures le magasin et la rue étaient désertés si bien que son patron qui avait remarqué son impatience lui dit;

- Vous pouvez rentrer Grégory, il me semble que le temps vous presse.

- Merci monsieur, a lundi.

- A lundi, passer un bon week-end.

Il se retint de courir, mais le chemin lui pris quelques minutes de moins qu'a l'accoutumée, a peine arrivé il se précipitât sous la douche, se masturbât deux fois de suite, comme chaque fois qu'il voulait dissimuler ses attributs, se lavât soigneusement, puis entreprit sa transformation.

Il avait choisit une mini jupe de plastic noire et un pull a côtes sans manches qui moulait admirablement ses faux seins, il attachât son sexe entre ses jambes, mit par dessus un serviette comme celle que les filles utilisent périodiquement, ainsi il pourrait prétexter avoir ses règles, pour freiner les ardeurs des plus audacieux.

Le maquillage lui prit beaucoup moins de temps qu'il ne l'avait imaginé, il faut dire qu'il s'était entraîner si souvent que c'était devenu naturel et quand il se regardât dans son grand miroir, il fût pleinement satisfait, il choisit une perruque longue, châtain foncé puis regardât a nouveau le résultat, il troussa sa mini, appréciât ses fesses qui saillaient sous le slip brésilien qui lui pénétrait dans la raie, tout lui semblât parfait.

Bas et bottes enfilés, il était prêt, il avait plus d'une heure d'avance, il lui faudrait patienter en attendant la nuit, il songeât bien a manger un peu, mais il avait l'estomac trop noué pour avaler quelque chose, alors il fit et refit l'inventaire de son sac, vérifia ses notes dans son cahier et quand il fut convaincu de n'avoir rien oublié, il s'assit pour attendre.

Il avait toujours était fasciné par les putes, au point que depuis des années il avait décidé qu'un jour il serait une pute, pas pour l'argent, pas par goût sexuel, il est hétéro, juste pour être une pute, connaître les sensations qu'on éprouve quand un inconnu vous aborde et vous tend son sexe.

Et ce jour là, c'est aujourd'hui, tout a l'heure il va sortir habillé en pute, il va arpenter le trottoir, il sait déjà où, il a repéré l'endroit des dizaines de fois, il va tapiner avec l'espoir que quelqu'un s'arrête et le prenne pour une prostituée.

Dix heures, il est surpris d'avoir pu attendre jusque la, les films qu'il se faisait dans sa tête l'ont aidé a passer le temps, il enfile un imperméable court, jette un dernier regard dans son miroir et referme la porte derrière lui, le grand soir vient de commencer.

Dans la rue il s'étonne d'être aussi a l'aise, c'est la première fois qu'il sort avec ses vêtements féminins, il marche rapidement jusqu'à l'endroit qu'il a choisit et une fois sur place, adopte l'attitude qu'il a si souvent observée chez les professionnelles de la rue, il fait quelques pas dans un sens, s'arrête, repart, s'arrête, il s'efforce de ne pas regarder les véhicules qui passent, encore nombreux a cette heure là.

Quelques voitures ralentissent mais les conducteurs ne sont pas seuls, de simples curieux ou des types qui observent avant peut être revenir, quand la voiture s'est arrêtée a sa hauteur son cœur s'est mit a battre a cent vint, c'est une voiture moyenne immatriculée dans la région parisienne, sans doute un commercial, quand il s'approche la vitre descend, a l'intérieur un jeune type, d'une trentaine d'année le détaille et se décide.

- Combien ?

- Deux cent francs la fellation.

- Ca va, monte.

Il s'installe dans la voiture la gorge serrée, trop tard pour renoncer.

- On va où ?

- Comment.

- Ou est ce qu'on va ?

- Ah oui avancez je vais vous guider.

- Tu peux me tutoyer, tu sais.

- D'accord, prend a droite il y a un parking le long du chemin de fer.

Deux minutes plus tard la voiture s'immobilise, dans un coin désert du vaste parking, le conducteur lui tend un billet de deux cent francs.

- Merci.

Le type se défait, rabat son pantalon et son slip sur ses jambes et recule son siège au maximum.

Il est tétanisé, il regarde la bite a moitié érigée et s'efforce de repasser le scénario dans sa tête.

- Et bien dis donc t'as du matériel.

Il tend la main, manœuvre la queue de son client, en quelques mouvements il obtient une érection satisfaisante, il déballe un préservatif.

- Tu me la tiens pendant que je lui met son petit manteau.

Il déroule la capote, l'ajuste, se met a genoux sur son siège et plonge entre les jambes du mec dont il embouche la queue, il pompe, il suce, l'enfonce, la ressort, joue de sa langue sur le gland, de la main droite il flatte les couilles du jeune type qui lui caresse les fesses, quand un doigt s'égare dans sa raie il sursaute, et quant il lui effleure le trou il tressaille, le client a remarqué sa réaction et prend ça comme un encouragement.

- Tu aimes ?

- Oui.

Il ne le savait pas jusque là, mais il vient de découvrir qu'il aime qu'on lui pelote les fesses, qu'on lui caresse son petit trou, a chaque passage il voudrait que le geste se précise, dure plus longtemps, que ce doigt qui l'agace se fasse pesant et plus pressant.

Il sent le type se raidir, le doigt qui le frôlait s'est enfonçait d'un centimètre dans son cul et il sent a travers le fin latex la semence du mec jaillit en longues giclées, il garde la bite du client dans la bouche jusqu'à ce que l'autre retire son doigt.

- Ca va ?

- Oui, oui c'était bien.

Il sort de son sac deux kleenex, enlève le préservatif, essuie consciencieusement la queue qu'il vient de faire jouir et range le tout dans un sachet de grande surface.

- T'es écologique ?

- Y a des enfants qui viennent jour par ici, c'est pas la peine qu'il prenne ça pour un ballon.

- C'est bien, d'y penser.

Le type se rhabille, ajuste son siège, allume une cigarette et démarre.

- Je te ramène au même endroit.

- S'il te plait.

- T'es toujours là ?

- Oui mais je viens pas tous les jours, j'ai un boulot.

Quand la voiture s'arrête et qu'il en descend, il n'en revient pas, il est une pute et il vient de se faire son premier client, c'était aussi la première fois qu'il voyait et qu'il touchait une bite autre que la sienne et il est tout surpris d'y avoir trouvé un certain plaisir, mais la grande révélation de cette première expérience c'est qu'il a aimé le jeu entre le doigt et son cul, il aurait voulu prolonger ça, mais une pute ne le ferait pas il allait devoir se méfier de lui même autant que des autres.

Il savourait l'instant comme l'aboutissement de mois de préparation, il repensait a tous les détails, comment il s'était épiler les sourcils petit a petit, un rang par semaine jusqu'à obtenir le dessin qu'il souhaitait, comment il s'était musclé les jambes et les fesses a force de gymnastique, l'apprentissage des talons aiguilles et du maquillage, et surtout la voix, cela avait été le plus difficile, mais il l'avait vérifier plusieurs fois avec des correspondants au téléphone, on avait fini par l'appeler madame ou mademoiselle.

Perdu dans ses pensées et tout a sa joie jubilatoire d'avoir fait aboutir son projet il n'avait pas remarquer la petite voiture dont le conducteur s'impatientait.

- Alors !

- Oui, deux cent francs la fellation.

- C'est cher.

Il se redresse et fait mine de s'éloigner.

- Attend.

- Bon on y va ?

- Pour le prix la tu me suces sans capote, j'espère ?

- Jamais.

- Bon alors tu prend ton temps, tu fais durer.

- Ca, ça dépend de vous.

- Allez, viens

Il monte dans la voiture, son nouveau client doit avoir a peu prés le même age que lui, un peu typé, sans qu'il puisse préciser d'avantage, fort et musclé, il se dit que si ce type voulait lui faire un mauvais sort, il ne pèserait pas lourd si bien qu'un instant il songe a redescendre, puis se ravise.

- C'est deux cent francs.

L'autre le regarde d'un œil mauvais.

- T'as pas confiance ?

- Question de principe, c'est la règle, on paye d'avance.

Il fouille dans son blouson et lui lance sur les genoux deux billets de cent francs froissés.

Il lui indique sur le parking, la même place que précédemment.

Quand le type se déshabille, il a un sursaut, la bite qu'il exhibe dépasse les vingt centimètres, ça aussi il y avait pensé, mais il ne l'avait prévu pour le premier soir, l'autre agite sa queue d'avant en arrière en le regardant.

- Elle te plait ?

- T'es bien monté, tu la tiens pendant que je l'habille.

Le, déjà, rituel de la capote lui prend quelques secondes, il s'agenouille sur le siège de la petite voiture et engouffre l'impressionnant engin dont la raideur le surprend tout autant que les proportions.

Il a l'impression de sucer un morceau de bois, la bite du type lui remplit la bouche, il n'est pas question de jeux de langue, il monte et descend le long de cette colonne avec un sentiment d'inanité, de temps a autre l'autre donne un coup de reins qui lui enfonce sa queue au fond de la gorge provoquant un hoquet désagréable.

Après quelques minutes de vains efforts, il se concentre sur le gland et branle la queue d'un large mouvement et quand il sent dans sa main une contraction révélatrice il accélère, il voudrait en finir au plus vite, l'autre se contracte en émettant des sons sourds.

- Suce moi bien salope !

Encore deux ou trois mouvements, puis il lui prend les couilles a pleine main et engouffre l'engin, il sent le foutre frapper son palais a travers le préservatif, une quantité impressionnante qui semble ne pas devoir s'arrêter, c'est pour lui le meilleur moment, il a le sentiment du devoir accompli, du travail bien fait, il a fait jouir cette queue qui pourtant ne lui plaisait pas, pas plus que le garçon qui se vide dans sa bouche, mais il est une pute et il fait jouir le client.

Deux kleenex, il retire le préservatif et nettoie la bite qui commence se détendre, il la prend dans la main, maintenant qu'elle est moins raide le contact lui plait, il insiste, prend un troisième kleenex comme s'il voulait parfaire un travail inachevé, c'est l'occasion de rependre en main cette bite qui tout a l'heure l'impressionnait tant et qui maintenant lui procure une sensation de velouté au creux de la main, il fait mine de la branler un peu, juste pour le plaisir, il décalotte le gland comme s'il voulait vérifier qu'il a bien effacer toutes traces de l'éjaculation.

L'autre pousse des soupirs d'aise, il a écarté les jambes au maximum, révélant a la vue de sa partenaire un paire de couilles d'un volume proportionné a la bite qui les surmonte.

- Voilà, t'es propre, tu me ramènes ?

- Branle moi encore un peu.

- T'as payer une pipe, t'as eu une pipe.

Il démarre rageusement, et le ramène avec mauvaise humeur, une fois de plus il sent une vague angoisse qui l'étreint, ce type a l'air dangereux, mais le boulot, c'est le boulot.

Quand il se retrouve sur le trottoir, il se sent libéré et il peut tout a loisir se remémorer comment il avait nettoyé la queue de son client, quel plaisir il en avait tiré, il se dit qu'il aurait aimé continuer a branler cette bite magnifique, jusqu'à lui redonner la vigueur qu'il avait lui même effacé quelques avant, il aurait aimer jouer avec les bourses pleines de jus, il aurait aimé faire rouler les couilles entre ses doigts comme il avait aimer tirer la peau du prépuce pour révéler le gland sur lequel il avait été tenté de poser ses lèvres.

Cette bite ne lui avait pas plu, mais elle l'avait tenté, comme un fruit défendu, comme l'inconnu qui effraie et qui attire, il aurait voulu sentir le gland palpiter dans sa bouche, le foutre l'inonder, il aurait voulu lécher cette queue, en pensant a cela il sent une étrange chaleur lui envahir le ventre, il passe rapidement la main sous sa jupe et flatte sa bite prisonnière sous l'adhésif puis remonte la main entre ses fesses jusqu'à son œillet plissé qui lui aussi réclamait sa part de caresses.

Il hésite a rester encore, il voudrait rentrer, pressé qu'il est de se prodiguer quelques caresses solitaires pour calmer les émotions que son expérience nocturne a réveillées.

C'est alors que la grosse limousine est arrivée a sa hauteur.

- Bonsoir.

L'homme qui l'interpelle ainsi semble avoir une quarantaine d'années, vêtu avec élégance et discrétion, il le regarde avec un léger sourire, sans impatience, il répète.

- Bonsoir, vous montez ?

- Deux cent francs la fellation.

- Montez, je vous en prie.

Ca c'est un gros poisson, il est d'une extrême politesse, l'intérieur de la voiture sent bon le cuir et l'eau de toilette de luxe, une musique douce semble venir de partout et de nulle part, l'homme sort de sa veste un portefeuille marqué d'un monogramme doré et lui tend deux billets de deux cent francs.

- S'il vous plait.

- Et qu'est ce que je devrai faire pour ça ?

- Rien de plus que ce qui est prévu.

- Nous étions convenus de deux cent francs.

- Prenez, ça me fait plaisir.

Il hésite entre confiance et méfiance, indique le chemin du parking et se retrouve pour la troisième fois de la soirée, a la même place, mais cette fois dans une voiture de grand luxe en compagnie d'un homme qui pourrait sans doute obtenir les faveurs des plus belles filles de la ville en échange d'une soirée dans un restaurant.

L'homme retire ses chaussures et se défait de son pantalon qu'il lance sur le siège arrière, il reste un instant en caleçon, retire sa veste qu'il envoie également sur le siège arrière, il lui caresse une jambe jusqu'en haut de la cuisse, jusqu'au-dessus de la limite des bas, puis se décide a retirer son caleçon qui va rejoindre le coûteux costume a l'arrière de la voiture, l'odeur d'eau de toilette se précise, sa bite est pour l'instant recroquevillée entre ses jambes.

Il commence par faire courir l'extrémité de ses faux ongles carminés sur cette belle queue qui aussitôt relève la tête, il caresse cette bite de luxe avec gourmandise, la peau est fine et douce, il décalotte le gland, joue du bout de l'ongle avec le méat ou perle une goutte brillante qu'il recueille d'un doigt qu'il lèche aussitôt, puis reprend sa tendre masturbation jusqu'à que la bite de l'homme se dresse tout a fait, il contemple son œuvre.

Il tarde a lui mettre le préservatif, il continue de caresser de la main la bitte et les couilles de cet homme raffiné, il éprouve un immense plaisir au contact de ce membre qui palpite, c'est presque a regret qu'il enfile la capote, puis il le prend dans la bouche avec dévotion, il enroule sa langue sur le gland pour en reconnaître les moindres détails, caresse doucement les couilles de l'homme qui, lui a repris ses caresses entre les cuisses de sa fellatrice.

- J'aimerai voir ta bite, moi aussi.

Il s'est redressé d'un bond.

- Ecoute je ne sais pas qui tu es, mais je sais ce que tu es et ce que tu n'es pas, c'est en tout connaissance que je me suis arrêté et j'aimerai que tu me montres ta bite.

Il retire son slip et l'adhésif, se masse un peu la queue endolorie, et tient sa mini jupe relevée, il est a genoux sur le siège, face a l'homme qui l'observe, il sent monter la tension dans son ventre et c'est bientôt deux bites érigées qui se font face.

L'homme le caresse, l'embrasse sur la queue, palpe ses fesses et ses couilles, le branle doucement, puis avance la bouche vers sa queue tendue et offerte et se l'enfonce au fond de la gorge, il le suce sur toute la longueur de sa bite, alternant pression et relâchement avec un savoir faire qui l'étonne, il lui a pris les fesses dans ses mains, les caresse, les palpe, les écarte, fait courir ses doigts tout le long de sa raie s'attardant un peu plus a chaque passage sur son trou qui se contracte en même tant que sa bite se tend comme pour aller encore plus loin dans cette bouche tiède et experte.

C'est une sensation extraordinaire et inconnue, il voudrait jouir et en même temps il souhaite se retenir le plus longtemps possible pour prolonger au maximum les caresses dont il est l'objet, le doigt de l'homme maintenant ne quitte plus son petit trou plissé, il en force l'ouverture et se retire aussitôt, puis revient avant de se retirer encore.

- Tourne toi je voudrai voir ton cul.

Il n'a pas hésité, il a pivoté sur le siège et tend vers l'autre son cul rebondi.

- Ecarte tes fesses.

A nouveau il obéit immédiatement, il se saisit de ses fesses et les écarte autant qu'il peut, il sent la bouche de l'homme qui frôle sa peau, l'embrasse sur ses parties charnues, puis il sent sa langue qui se rapproche de son sanctuaire, il lui a mis la langue dans le cul d'un seul coup, fouillant les bords de ses parois internes en même temps qu'une main est venue reprendre possession de sa bite et le branle doucement.

Jamais il n'avait connu pareille sensation, il voudrait que le temps s'arrête et que cet homme continue ainsi pour l'éternité a lui branler la bite et le cul.

- Ecoute j'ai une proposition a te faire, je t'offre mille francs de plus pour venir passer une heure ou deux chez moi, j'habite a quelques minutes d'ici.

Une pute n'accepterai pas, mais lui si, il y aurait été pour rien si l'homme lui avait demandé, tellement il a aimé ces caresses.

L'homme se rhabille.

- Ne remet pas ton slip, reste comme ça.

Tout le long du trajet qui leur pris environ dix minutes, la main de l'homme lui caressait la queue afin d'entretenir une érection qui devenait douloureuse a force de se prolonger, il aurait voulu jouir dans cette main comme il avait voulu jouir dans sa bouche un peu plutôt, mais il voulait découvrir ce que lui réserver la fin de la soirée.

Ils sont arrivés devant une somptueuse villa, dont le portail électrique s'est ouvert automatiquement a leur approche, quand il sont descendus de la voiture l'homme l'a rejoint, a passer sa main sous sa jupe et lui a caressé les fesses tout en l'entraînant a l'intérieur, il le guide a travers la maison, pendant qu'un doigt s'aventure encore une fois au bord de son cul qui en réclame d'avantage.

Ils sont entrés dans un magnifique bureau bibliothèque, meublé et décoré avec goût.

- Déshabille toi, mais garde tes bottes et ton porte jarretelles.

L'homme lui était nu, il se tenait debout derrière lui, ses mains courrait sur tout son corps et sa bouche l'embrassait dans le cou ou sur les épaules, des frissons de bonheur le parcourait dans tout le corps, il sentait la bite de l'homme appuyée contre ses fesses, c'était trop ou trop peu, dans l'état d'excitation ou il se trouvait il était prêt a tout.

Il s'est penché un peu en avant pour tendre son cul vers cette queue qui l'agaçait a ne pas vouloir se décider.

L'homme s'est reculé et la fait pivoter, ils se sont retrouvés face a face et bite a bite, il n'en pouvait plus, quand l'homme l'a attiré vers lui, que leur bites se sont frottées l'une a l'autre il a cru qu'il allait éjaculer, mais une fois de plus il a su se retenir, puis l'homme l'a enlacé et l'a embrassé, il sentait sa langue tournoyer dans sa bouche, leurs corps s'écrasaient l'un sur l'autre, il a fermé les yeux et s'est laissé ainsi embrassé longuement, il sentais une main entre eux caresser sa queue et l'autre lui fouiller la raie.

C'est en ouvrant les yeux qu'il la vue, elle se tenait dans l'ouverture de la porte, elle devait avoir entre vingt cinq et trente ans, elle était nue, merveilleuse avec des seins qui semblaient défier les lois de la gravité et des jambes qui lui parurent interminables.

Elle s'est approché d'eux sans dire un mot, elle s'est agenouillée et a pris sa bite dans la bouche pendant que l'homme qui s'était agenouillé lui aussi lui écartait les fesses des deux mains pour lui remettre sa langue experte dans le trou du cul, il était léché au plus profond de son cul par cet homme distingué tandis qu'une femme jeune et belle lui suçait la bite.

Elle s'est relevé, s'est appuyé en avant sur le bras d'un fauteuil en cuir, elle a écarté ses fesses, révélant son anus brun plissé en étoile, elle a pris de la salive sur un doigt pour s'en humecter le petit trou serré et le doigt s'est enfoncé, elle s'est branlé le cul un instant, puis s'est retournée, lui a fait signe de s'approcher et toujours sans aucune parole a tiré sur ses fesses pour lui offrir son petit trou luisant de salive.

Il a placé sa bite a l'entrée de ce sanctuaire qui s'est ouvert dés la première sollicitation et il s'est enfoncé en elle, provoquant aussitôt une furia, elle s'est mise a aller d'avant en arrière faisant coulisser son fourreau de plaisir le long de sa bite qui n'en pouvait plus, c'est alors que son propre cul est venu buté sur la bite tendue de l'homme debout derrière lui.

Il avait du s'enduire le sexe d'un gel, il est entré facilement, il était enculeur et enculé, le membre qui le pénétrait le projetait en avant dans ce cul somptueux qui venait a sa rencontre, ni l'un ni l'autre ne pouvait tenir bien longtemps, ils ont joui presque au même moment il a inondé de son sperme le cul de la fille qui criait sa satisfaction, pendant que le jus de l'homme le remplissait, il avait envie de pleurer tellement sa jouissance avait été intense.

La fille s'est relevée, les a regardés, ils étaient toujours l'un dans l'autre, la bite de son sodomite n'avait pas débandé, il était empalé sur ce pieux de chair qui le dilaté et le faisait si merveilleusement souffrir, la fille s'est assise sur le bras du fauteuil, elle a écarté les cuisses, s'est enfoncé deux doigts dans le vagin, elle se branlait la chatte doucement, puis elle e relevé une jambe, écarté ses lèvres intimes pour lui exposer son clitoris décapuchonné.

Il s'est penché en avant, et pendant qu'il léchait et suçait le clitoris de la fille, recueillant de temps a autre sa mouille parfumée, son amant de l'instant lui labourait les reins pour la deuxième fois consécutive, il sentait la bite qui s'enfonçait en lui, refoulant ses chairs intimes sur son passage, parfois il sortait complètement, le laissant comme orphelin d'un plaisir qu'il venait tout juste de découvrir, puis s'enfonçait en lui avec une force mêlée de douceur, le jus de leur première étreinte facilitait la pénétration, il sentait les couilles de son amant lui battre les fesses, puis dans un grand cri, l'homme jouit a nouveau.

- Salope, sale pute, prend ça, je vais te le remplir ton cul de petite pute.

Il fut surpris par ce langage ordurier inattendu, mais contrasté par les caresses que l'homme lui prodiguait sur les fesses, sur les couilles et sur la bite, il avait entendu dire que certains hommes insultent ainsi leur partenaire au moment de la jouissance, il en conclut que c'était une preuve de satisfaction de la part de celui qui se vidait encore dans son cul a longues giclées de foutre épais.

La fille s'est levée, elle est allé chercher une bouteille de champagne et trois verres pendant que l'homme maintenant calmé l'embrassait a pleine bouche, un baiser ou leurs langues se cherchaient, ou leurs salives se mêlaient, chacun avalant celle de l'autre, la fille a remplit les verres, ils ont bus le précieux vin sans se parler, de temps en temps les deux hommes s'embrassaient mêlant le champagne frais et pétillant a leurs langues qui s'unissaient une fois dans la bouche de l'un, une fois dans la bouche de l'autre.

La fille s'est servi un deuxième verre, elle s'est agenouillée encore une fois, elle l'a masturbé quelques instants pour lui rendre un peu de vigueur, elle a pris du vin dans sa bouche et l'a sucé au champagne, c'était encore une sensation qu'il ne connaissait pas la fraîcheur du vin a vite ranimer son désir.

Alors l'homme l'a fait mettre a quatre pattes, le fille s'est glissée sous lui, l'a embouché a nouveau, prenant de temps en temps un peu de champagne frais, elle le suçait avec application, derrière lui l'homme s'était agenouillé, il lui écartait les fesses lui soufflant dans le cul la gorgée de champagne qu'il avait dans la bouche, le vin ressortait aussi vite qu'il était entré, le rafraîchissant au passage au plus profond de son intimité.

L'homme recueillait le jus qui lui sortait du cul et l'avaler, mélange de champagne et du sperme de leurs coït récents, cette sensation l'a fait jouir d'un seul coup, il ne s'y attendait pas il s'est répandu dans la bouche de la fille qui elle aussi avalait le vin mêlait de sperme, il se sentait bu de partout.

Quand il eut fini de jouir il s'est effondré sur l'épais tapis, ses deux partenaires l'ont encore embrassé et léché de partout, ils prenaient sa bite a tour de rôle dans la bouche ou lui enfonçaient leur langue dans la bouche ou dans le cul, il frissonnait de plaisir comme jamais.

La fille s'en est allée, comme elle était venue, il n'avait pas entendu le son de sa voix.

- Si tu veux je te ramène, mais tu peux aussi dormir ici avec moi ou avec elle, ou avec les deux, c'est toi qui décide.

Puis il l'a encore embrassé, une main refermée sur sa queue satisfaite.

Ils se sont ainsi tenus mutuellement leurs bites repues de plaisir, pendant que leurs langues se mêlaient une dernière fois.

C'est vous qui décidez de la réponse de Grégory.

Voulez vous qu'il reste?

Et si oui avec qui?

Ou voulez vous qu'il rentre chez lui savourer sa première expérience de tapin?

De toutes façons n'hésitez pas a donner votre avis.