En ce midi de juillet, je promène mes vingt deux ans sur le sentier du littoral qui surplombe la mer à proximité de Cavalaire.
 
Je cherche un passage qui me permettrait de descendre le long de la falaise pour trouver la petite crique discrète et tranquille ou je pourrai me baigner et bronzer nu. Une promenade en mer le long de la cote m'a laissée entrevoir quelques pins au bord de l’eau et je me dis qu’ils doivent bien ombrager quelques criques.
 
Je pense enfin avoir trouvé ce fameux sentier quand une voix s'élève dans mon dos: "C'est bien un sentier mais je vous préviens il est plutôt dangereux". Je me retourne, celui qui a parlé est un homme a qui je donne environ cinquante ans, il est très bronzé. Son short et son maillot de corps laisse deviner un sportif.  Je n'ai pas le temps de formuler la moindre parole qu'il dévale déjà le sentier.
 
N'étant pas très téméraire, je cherche si à proximité il n'y aurait pas un accès plus facile. Mais non et ce satané soleil qui plombe.
 
Je décide d'emprunter le chemin ou a disparu l'inconnu. Pour être périlleux c'est périlleux et je dois m'accrocher à la végétation rabougrie pour atteindre enfin une minuscule crique qu'une barre rocheuse dissimule aux bateaux.
 
L'inconnu a bien entendu étaler sa serviette et je le vois s'ébrouer dans l'eau nue comme un ver! Et il se régale, il nage, plonge, va toucher le fond de sable que laisse voir l'eau limpide.
 
Ce spectacle me trouble, j'ai envie moi aussi de me baigner nu, de jouir de l'eau du vent du soleil.
 
J'ai même l'impression que par ses jeux l'inconnu m'invite à le rejoindre.
 
Je me mets nu et glisse dans l'eau, quel plaisir de se rafraichir, de se sentir libre, je nage en évitant de me rapprocher de l'homme mais ce n'est pas chose facile tant la crique est petite.
 
Quand il plonge je ne peux m'empêcher d'admirer son corps, il doit prendre plaisir à se montrer car il nage souvent sous l'eau. A mon tour je m'amuse à aller toucher le fond, a jouer avec le sable. Puis au moment ou je vais sortir de l’eau, une voix s'élève: «Alors cette petite crique ne mérite-elle pas des efforts". Je ne peux que reconnaitre que le cadre est idyllique.
 
D'un geste souple mon inconnu s'est hissé sur le rocher ou je m'agrippais. Il me domine et je peux que constater que c'est un homme dans la force de l'âge qui doit pratiquer le nudisme depuis longtemps.
 
Il se penche me tend la main afin de m'aider à sortir de l'eau. Nous voila assis l'un à coté de l'autre et nous engageons la conversation. Je sens un mélange de douceur et d'appréhension m’envahir, c'est trouble mais délicieux.
 
Comme le soleil cogne, il va chercher une fiole contenant un liquide jaunâtre dont il me dit qu'il est à base d'huile d’olive, de jus de citron et de calcaire. Il m'en propose et comme lui je m'enduis le torse et les épaules.
 
C'est alors qu'il me demande si je veux bien lui en mettre dans le dos. Et sans attendre me confie le flacon et s'allonge sur le ventre. Je n'ai plus qu’à m'exécuter. Je répands le liquide sur son dos, il est particulièrement visqueux ce qui semble rendre la peau de l'inconnu particulièrement douce. J'essaie d'éviter ses fesses mais il me demande de les badigeonner aussi ainsi que ses jambes. Je me sens gène car c'est la première fois que je touche un autre homme.
 
Il me remercie et en se relevant me dit : "A votre tour, si vous ne voulez pas que les coups de soleil gâchent vos journées de plage. J’essaie de résister mais il insiste si bien qu'a mon tour je me retorde sur le ventre à lui offrir mon dos. Afin de cacher mon embarras j'ai mis le visage dans mes bras repliés. Je sens ses mains glisser sur mes épaules sur, mon dos jusqu'au creux des reins, elles remontent sur hanches,  redescendent sur mes fesses et mes jambes. C'est à un véritable massage que j'ai droit.
 
Alors que j'étais tendu voila que je me laisse aller avec toujours au fond de mon ventre ce trouble délicieux. Une de ses mains remonte le long de ma cuisse, jusqu'a mon entre jambe qu'un doigt frôle. Je sursaute mais ne dit rien, j'ai décidé de me laisser aller, on verra bien ce qui va se passer... il faut dire que depuis un petit moment mon sexe fait des siennes.
 
L'inconnu voit bien que je suis plus cool, sa main se fait plus directe et ferme. Il m'invite à me laisser faire, je me sens le visage brulant, je dois être écarlate.
 
Il me caresse les couilles, glissant sa main sous mon ventre, il flatte ma queue  qui est dure; Je gémis sous ses caresses. Il me demande de me retourner et je vois que lui aussi bande comme un taureau. Il me caresse, branle doucement ma bite puis je le vois se pencher sur moi et me prendre en bouche. C'est délicieux, je me cambre, j’ai le cÅ“ur qui cogne, je me sens perdu. Il me pompe doucement et je sens bientôt un doigt me titiller le trou. Il fait ca doucement, en utilisant sa potion, et bientôt il force mon trou ; il me murmure de me laisser aller, tout en me suçant, il imprime a son doigt un mouvement de rotation qui me fait bientôt gémir; Un deuxième doigt gluant de potion vient rejoindre le premier. A la rotation vient s'ajouter un mouvement de va et vient. Je sens qu'il me fouille de plus en plus profondément.
 
Au regard qu'il pose sur moi Je sais que je vais subir son assaut, qu'il va m'enculer!
 
Sa bite me semble énorme comment vais je prendre ça?
 
Mon trou est si lubrifié que ses doigts s'enfonce sans peine. Je suis sur le point de jouir quand il me demande de me retourner et de me mettre à quatre pattes; Le moment fatidique est arrivé! Je vais rejoindre la communauté de ceux que l'on appelle homos.
 
Je n'ai pas le temps de m'appesantir sur mes états d'âme, le gland de mon inconnu chatouille mon trou, la force doucement. Il va sans hâte, pénètre un peu, se retire, revient pour me permettre de m'habituer au diamètre.
 
La lotion gluante joue bien son rôle et voila que je sens tout à coup la verge me pénétrer jusqu'a la garde. J'ai le souffle court, je suis enculé et j'aime ça!
 
L'inconnu me laisse m'habituer à sa bite que je serre dans mon tour puis doucement il me lime. J'ai affaire à un expert qui n'oublie pas de me caresser, le dos les fesses, les seins sans oublier mon sexe qui après avoir débandé a cause de ma crainte, retrouve sa raideur.
 
Je suis enculé à fond, je sens le ventre de mon amant contre mes fesses et je me surprends même à solliciter le vié, à imprimer la cadence. Je veux son foutre au fond de moi, j'ai le sentiment de vivre pleinement, de ne plus avoir aucune crainte, de plus avoir peur de l'autre. Ses caresse, ses coups de queue me lient à lui, m'ouvrent de nouvelles portes. Je me sens bien.
 
Il me possède, me domine et je le veux, j'aime! Je jouis sans retenue à longs jets en râlant de plaisir. Il accélère la cadence, je sens sa bite devenir dure et énorme et quand il jouit mon cul ne m’en finit pas d'avoir des spasmes de plaisirs!
 
Nul ne saura jamais, comme j'ai aimé regarder le soleil se coucher avec son bras autour de mes épaules, combien j'ai aimé sentir sa peau contre la mienne, combien j'ai aimé lui appartenir avant que la vie nous sépare. Il fut mon amant, le maitre qui m'a fait découvrir toute la richesse et les plaisirs de la vie. Si aujourd'hui j'aime les femmes comme les hommes c'est a lui que je dois, lui qui répétait souvent cette phrase de Cocteau «On fait l'amour avec les femmes et l'amitié avec les hommes". Comme elle fut belle notre amitié, comme elles furent belles toutes nos retrouvailles. C'est pour te rendre hommage que j'écris aujourd'hui ces lignes, pour toi mon premier amant.