J'étais tranquillement allongé à poil au bord de ce torrent de montagne, lorsque des mecs, eux-mêmes à poil ou bien en maillot de bain, s'approchèrent subrepticement de moi, me relookant à chacun de leurs passages. L'endroit est connu comme étant un repère de gays en quête de sexe facile. Il faisait beau et chaud en cette belle journée d'été, et je m'étirais de tout mon long en remuant sensuellement mes bras et mes cuisses tout en rehaussant de temps à autre mon cul de la serviette, afin de présenter à leurs regards la belle courbure de mes reins.
Cela faisait trop longtemps que je ne m'étais pas fait de mecs, et j'en avais plus que marre de mes branles quotidiennes. J'avais une envie irraisonnée de culs, de bites et de couilles. J'aurais baisé n'importe quoi, une chèvre ou un chien en chaleur pourquoi pas, tant  j'étais en manque...
Je pouvais tranquillement observer sans être vu, car je portais une paire de lunettes de soleil très foncée, le seul accessoire qui m'habillait. Quand un mec s'approchait de très près, je ne pouvais retenir une légère érection,  mon sexe partait tout seul, fébrile à l'idée qu'il allait bientôt pouvoir baiser. Puis ma queue retombait dans la torpeur jusqu'à l'approche du mâle suivant. Mais désormais, même au repos, le gland était de sortie et il frémissait à chaque regard ainsi qu'à la douce chaleur du soleil qui l'échauffait. Tout cela était déjà très agréable, j'étais bien et  particulièrement disponible.
Je pense que cela devait se sentir, car certains hommes m'observèrent bientôt en se masturbant ouvertement à mes côtés. Ils étaient beaucoup plus âgés que moi,  certains auraient d'ailleurs pu être mon père, mais qu'importe, les voir s'exciter m'excita à mon tour. Mon sexe se cambra soudain, se durcit pour venir s'étaler sur mon nombril. J'étais à point et je ne pus m'empêcher de soupirer, le soupir d'un mec impatient de s'envoyer en l'air. Un homme, puis un deuxième, puis un troisième, puis bien d'autres par la suite, s'accroupirent autour de moi, devenu une proie facile. Ils osèrent une main, puis une deuxième et bientôt c'était comme la déesse Shiva qui tripota de ses multiples bras ma peau glabre de post-adolescent. 
Chacun se disputait une partie de mon corps, et moi, je me laissais faire en râlant de plaisir. Mon torse, mes cuisses, mes jambes, mon visage, mon cul furent palpés, malaxés, caressés par des dizaines de mains, le sexe sucé et englouti par plusieurs bouches avides, mes deux couilles disparurent complètement dans l'une des bouches, deux doigts forcèrent même sans ménagement, l'entrée de mon anus. Je dus calmer l'ardeur de l'homme qui accrocha mes entrailles de ses deux doigts repliés à l'intérieur, comme si j'étais une pièce de bœuf...
Mais bien vite, l'un des mâles imposa sa présence en écartant les rivaux. Ce n'était pas le plus beau, mais certainement le plus âgé. Il arborait une épaisse chevelure blanche et un visage fripé... Bien que dépité de voir que cet homme me voulait tout pour lui, je fis contre mauvaise fortune bon cœur, me disant qu'après tout, les vieux aussi avaient le droit de prendre leur pied... Mon instinct ne m'égara pas... le vieux me caressa comme un dieu, doucement, tendrement, avec une sensualité jamais connue jusque là. Je faillis jouir plusieurs fois à chacun de ses assauts. Il me dit des mots doux, gentils, comme pour me remercier de lui offrir ainsi mon corps d'éphèbe. Il me suça diaboliquement. Son abondante salive chaude décupla mon plaisir, et moi j'ébouriffais sa chevelure blanche en tirant dessus à chaque pic de bien-être incommensurable, incontrôlable... J'étais comme un gamin qui découvrait le plaisir pour la première fois. Ce vieux savait y faire, merde! C'est pas possible qu'il m'envoie au septième ciel en jouant simplement avec mon gland, mais que m'arrive-t-il? c'est comme si je jouissais plusieurs fois sans éjaculer... Je lui souris tout en caressant son visage ridé. J'enveloppais de ma main son sexe tout fin qui n'arrivait pas à bander. Je lui sortis le gland, mais rien n'y fit: malgré ma branlette, sa bite restait toute molle. Ses grosses couilles m'impressionnèrent en revanche, pas du tout en rapport avec sa queue, elles étaient bien lourdes et velues et elles pendaient tout aussi mollement. En comparaison des siennes, mes petites boules imberbes ressemblaient à des cacahouètes de gamin pré pubère!
Les autres hommes restèrent sur le bord en astiquant frénétiquement leurs queues. Ils étaient tellement nombreux qu'ils me cachèrent complètement le soleil...
Je reçus bien vite plusieurs rasades de sperme sur le visage, ce qui m'excita d'autant plus. Je sentais d'autres gouttes, gicler lourdement sur mon torse et mon bas-ventre. Les jets me paraissaient plus ou moins violents et les flots abondants, mais toutes les bites, c'était clair, me prenaient pour cible. Pendant ce temps, le vieux me masturbait méthodiquement, aussi bien qu'il me suça, tant et si bien que je finis par jouir moi aussi dans un long râle, particulièrement bruyant et démonstratif. Je jouissais en haletant, mon visage serré, crispé de bonheur dans sa chevelure. Mon premier sperme m'arrosa violemment le bout du nez, tandis que les autres éjaculats se perdirent dans le jus épais des dizaines de mecs qui avaient déjà copieusement mouillé mon corps. Je me mis assis en écarquillant les yeux gênés par la semence qui les avait envahis. Je constatai avec grande surprise l'abondance de jus qui ruisselait désormais de partout. Les hommes s'éloignèrent les uns après les autres, mon vieillard m'embrassa sur la bouche en y faisant rentrer malgré lui, des larmes de sperme salé, puis, il me remercia. J'étais tout gluant, mais reposé, apaisé jusqu'à la prochaine baise. L'après-midi ne faisait que commencer...
Remis de mes émotions, je fis trempette dans le torrent frisquet pour stopper mon érection, encore vaillante malgré ma terrible jouissance, et pour me débarrasser des coulées blanchâtres qui recouvraient mon corps. Le sperme des hommes avaient colonisé ma toison pubienne et les poils de mes jambes. Ça  formait d'innombrables boulettes emprisonnées dans mes boucles sombres. Je mis longtemps avant de m'en débarrasser dans l'eau du torrent que je trouvais soudain glaciale.
Ah les salauds, me dis-je, ils s'y sont donnés à cœur joie!